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- Ce n'est pas qu'un défi technologiquePenser le monde de l’après-pétrole représente une gageure aussi bien politique, que sociale et économique. Car certains usages du pétrole, comme la pétrochimie, trouvent difficilement des substituts.
- Aucun des scénarios prospectifs ne prévoit une disparition totale du pétrole d'ici à 2050: Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le scénario "net zéro" fixe un point d'atterrissage à 24 millions de barils par jour en 2050, contre plus de 100 millions aujourd'hui. De plus, la pétrochimie, qui représente 15% des usages actuels, deviendrait ultra-majoritaire.
- Les alternatives au pétrole sont coûteuses et difficiles à déployer à grande échelle: La recherche se penche sur une chimie plus verte, utilisant des matières naturelles comme le chanvre, le lin, les algues ou la fibre de coco. Cependant, ces alternatives sont encore peu rentables et le recyclage et la conception plus économe en matière sont privilégiés pour le plastique par exemple.